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ABADLA  LE GRAND GUIR
29 novembre 2008

Les cultures des ceréales

                   Ce sont les conditions climatiques et géographiques qu’il faut avoir sans cesses présentées à l’esprit pour comprendre les problèmes qui passe en zone aride.

                La culture du blé et de l’orge, notamment se heurte de ce fait à de grosses difficultés résultant d’hivers rudes et des divers manière de dégradations du sol tel que l'érosion,la salinisation du sol,destruction et perte de fertilité chimique.La plupart des parcelles du perimètre de mise en valeur d'Abadla est fortement touchée par cette dévastation

            .Photo

                         La plaine d'Abadla    fin Avril 1989.

                     Le blé représente en Algérie une culture clé, elle est la base de l’alimentation de la majorité des Algériens et représente plus qu’une valeur nutritionnelle, cette spéculation est fortement marquée par un poids symbolique. En effet, le blé sous ses diverses formes (semoule grillée, frik couscous) accompagne chaque étape de la vie de l’algérien. L’Algérie connaît depuis des décennies, une stagnation des rendements, due principalement aux conditions climatiques et au choix variétal. En effet les caractéristiques climatique des zones céréalières sont telles que la culture de blé est exposée à divers stress abiotique qui réduisent le rendement escompté et engendre la variabilité de la production d’une année à l’autre et d’une région à une autre. La sécheresse est le principal stress abiotique qui caractérise ces zones céréalières, elle est souvent terminale. Le blé s’adapte a ce stress par trois voies essentielles : l’échappement, l’évitement et la tolérance. L’échappement est considéré comme une voie efficace quant il s’agit de stress terminal. L’amélioration de la tolérance reste un objectif de sélection prioritaire dans les zones soumises à une forte variabilité climatique. Dans les zones céréalières caractérisées par ce type de stress, la tolérance pourrait jouer un rôle majeur dans l’amélioration des rendements. En plus de l’effet du stress hydrique sur le rendement, plusieurs activité cellulaire sont affecter, tel que la composition de la paroi cellulaire, la photosynthèse, la synthèse des protéines, les ions et la concentration des solutés organique. La connaissance des mécanismes physiologiques susceptibles de contribuer à la tolérance, de leurs base génétique et des possibles interactions existantes constituent un pré requis indispensable à l’élaboration de tout schéma de sélection.

          Photo_001

                    La plaine d'Abadla     fin Avril 1989.

               Parmi les moyens de lutte contre la sécheresse chez les céréales (sécheresse de fin de cycle ‘’ habituelle dans nos conditions’’), est la recherche de lignées précoces à l’épiaison. En effet, les variétés précoces épient tôt permettant un bon remplissage du grain (en période favorable). Hors, l’épiaison précoce expose le matériel génétique précoce à des risques de gelées fréquents notamment en zone semi-aride. A cet effet, la recherche de la tolérance génétique aux basses températures négatives (autour de -3°c) durant la phase méiose (2eme et 3eme décades du mois d’avril) minimise ce risque.

                Donc, la précocité à l’épiaison jumelée à la tolérance génétique au gel tardif est une stratégie intéressante de lutte contre la sècheresse.

                L’obtention de mutant de blé, caractérisé d’un point de vue moléculaire, possédant les caractéristiques rechercher pour la tolérance à la sécheresse, à savoir principalement des variétés précoce ou a cycle court végétative (la mutation interviendrais sur le flowring time) pouvant ainsi éviter la période de sécheresse, et un rendements stable nous permettrait de mettre à la disposition de l’agriculteur les variétés recherchées. L’étude des mutants d’un point de vue physiologique permettrait d’approfondir la compréhension, des mécanismes intervenant dans la tolérance en vue d’une meilleure sélection.

             Dans ce cadre, l’AIEA est appelée à jouer un rôle scientifique et technique important dans l’identification et la faisabilité de ce projet de coopération technique pour l’obtention de mutants de blés résistant à la sécheresse.

Localisation Laboatoire de Physiologie Végétale et amélioration des plantes CRP/Mehdi Boualem INRAA

Partenaires (principaux) Université de Sétif CRNA/ Comena -Durée du projet 2 ans

    Equipe du projet 

Nom Institut Diplôme Grade Mme C.Djenadi INRAA Master UK Chargée d’étude Mme M. Hamana INRAA DEA France Attachée de recherche Melle N. Benslimani CRNA Magister INA Doctorat en cours Melle K.Yahiaoui INRAA Ingénieur d’état Ingénieur Mr A. Makhlouf Université de Sétif Magister INA Doctorat en cours Chargé de recherche Mr Semiani INRAA Chargé de recherche Mr Benbelcacem INRAA Doctorat d’état Chargé de recherche Mr Bachiri INRAA Ingénieur d’état Ingénieur Mr Hanachi INRAA Sétif Ingénieur d’application Ingénieur d’application

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