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ABADLA  LE GRAND GUIR
26 février 2010

L'AVENIR DE L’ ÉLEVAGE DU CHEVAL DE GUIR

L’élevage du cheval dans le Guir est étroitement lié à une pluviométrie capricieuse qui pourra procurer pâturage, chaumes, paille et grains ; il en résulte des fluctuations dans le cheptel ainsi qu’ont pu nous les montrer quelques chiffres notés ci-dessus.cheval6 Lévolution du barbe sest réalisée vers le type actuel dans la vallée du Guir par laction tenace au Service des Remontes pendant plus de 50 ans. Au début, les étalons étaient partagés entre Abadla et Béchar où la monte devait être abandonnée par la suite.


En 1965, l’infection des équidés franchit la barrière saharienne, touche les chevaux de l’oued guir, la peste équine en 1967-1968, provoque la disparition des troupeaux des chevaux. Cette maladie a des conséquences économiques très importantes, particulièrement en Algérie et s’étend en Tunisie. En octobre 1966, elle touche le Sud de l’Espagne. Depuis, la maladie s’est retirée dans sa zone d’origine où elle demeurera jusqu’à la prochaine flambée sous la forme endémique.


52050045Aujourd’hui, ces chevaux  n’existent plus à Abadla. Beaucoup de collectionneurs souhaitaient alors avoir un de ces chevaux chez eux. Mais ils pensaient que la race est disparue. En effet, les derniers individus en vie, se trouve en Nord de l’Algérie précisément à « Tiaret et à Mostaganem ».


L’introduction des chevaux au Sud du Sahara remonte d’après l’inventaire des rupestres sahariens au deuxième millénaire avant notre ère. Il est vraisemblable que ces animaux, en raison des contacts fréquents avec le virus P.E.A., ont acquis peu à peu l’état de résistance naturelle qui est propre aux races locales actuelles

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L’abandon de l’élevage équine par les Doui-Menia était une erreur au double titre économique et politique et ce qui est fantasiaplus grave encore, ils n’ont même pas  gardé le culte du cheval autant par son atavisme baroudeur que par l’intérêt pécuniaire qu’il en tire, car il sait que son animal fait prime sur le marché.

Ce secteur peut jouer un rôle très important dans la création de nouveaux emplois et de nouvelles activités touristiques, telles que, les randonnées et tourisme équestre, la préservation de l'environnement et la diversité biologique. Il est vrai que le projet de mise d’un périmètre agricole en aval du barrage de djorf torba fait table rase de cette économie rudimentaire mais en réinsérant les Doui-Menia dans le nouveau système. Apparemment la transformation radicale des modes de production semble s'être opérée sans heurts et même être accueillie avec un certain enthousiasme. Cependant les facteurs de production (eau, terre) mis à la disposition des populations sans s’assurer leur adhésion, n’ont pas suffi à faire coexister l’agriculture et l’élevage. Le nomadisme algérienne, a connu aussi une nette régression au regard de la disponibilité de parcours riches en végétation est suffisant à l’ensemble des cheptels au niveau des zones arides et semi arides algériennes. Par contre les responsables locaux n’ont pas essayer de le réintroduire progressivement dans la nature ou créer une jumenterie dans la plaine d’Abadla qui chargera du secteur, et veillera a travers la participation aux manifestations et les congres internationaux a faire mieux connaître le cheval de guir, notamment, le cheval barbe, pour promouvoir sa présence sur les marchés internationaux.

Le cheval produit à l’époque dans la vallée du Guir, se présente comme un modèle réduit du barbe oranais, il est près des tribus du Sud le gage de nos méthodes fécondes. Retirer les étalons d’Abadla ce serait livrer l’élevage à la fantaisie et à l’empirisme; mieux, ce serait abdiquer

 

 

 

 

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