Les massifs carbonifères du Chebka Mannouna
La Daira d’Abadla est une des zones humides d’Algérie la plus fréquentée par les oiseaux migrateurs venus de différents pays. Des microclimats divers font d’elle un paradis pour de nombreux animaux et un espace idéal pour les chercheurs car elle est parsemée de gravures rupestres datant de millions d’années, preuve qu’elle était, déjà, à l’origine, une région particulièrement riche et fertile.
Le barrage de djorf torba se situe à une quarantaine de kilomètres en amont d’Abadla,juste à l’entré du défilié tortueux du « Kheneg guir » par lequel l’oued guir franchit une serie de gorges encaissées le chebket mannouna.
En traversant les massifs carbonifères du Chebka Mannouna et Djihani ,la vallée du guir reçoit plusieurs affluents quicoulent dans l’Oued Guir.
qui vous permettra de voir d’incroyables paysages à l'état naturel, le fond de la
Vallée était couvert d'un fourré de tamaris et de genets épineux.
On trouve aussi dans ces Chebkas plusieurs oasis inhabités,tel que :Ain Goattatira Zguilma,Djihani avec des palmiers capricieuse qui auraient poussées lors du passage des caravanes qui transitaient la région dont les troupes s’alimentaient essentiellement des dattes.Le plus ancienne oasis c’est Ain Mannouna auprès de laquelle la colonne de Wimpffen a campé en 1970.
Autrefois les caravanes de marchands maures traversaient la région à dos de chameau pour échanger les commerces en provenance du sud Sahara vers le Nord.
C’est en sortant de cette gorge que l’oued guir reçoit à droite l’oued Djihani et deux kimolètres plus loin à gauche l’oued Mennouna.
Puis après s’est grossi de l’oued Zguilma « rive droite » la rivière longe goleib chiheb ou les doui-menia possèdent des cultures bien irriguées et atteint un peu au Sud du gué de Mohamed ben Bouziane.
Sur la le versant droite du Chebket Mannouna s’est découvert des gravures de rupestres,une cime en forme formelle.
Ces images de différentes publications sont repérées sur des collines innombrables, gorges et ravins offraient un site idéal de travail aux artistes de ce temps –là.
C’est en sortant de
cette gorge, l’oued débouche sur la plaine et amène des eaux droit jusqu’au
abadla.
A la sortie du plateau crétacé du chebket mannouna, Entre le Ksar d’ouled Belguiz et Djorf et Hassi Barda l’oued suit fidélement les variations d’orientations de la chaine des gours.
Le
versant du rive droite est séparé de l’oued par une zone large de plus de 12
Km.
Il devient le principe fertilisant de cette vaste plaine quaternaire en s’y attardant et on la pénétrant de ses multiples bras sinueux.
L'Oued en crue
s'étale sur plusieurs Kilomètres et dépose des limons entre les terrasse de
galets.
Le lit mineur de l’oued guir est bien marqué avec des affluents en nombre limité.
Les Doui-Menia ont défriché les parties basses, atteintes chaque
année par la crue, qu'on appelle maader ou hebassa, mais ont laisser subsister
de place en place les tamaris, ce qui donne à cette section de la vallée
l'aspect inattendu d'un blocage.
Les maader ou hebassa sont ensemencés chaque année en céréales, des petits barrages et des seguias permettent de diviser le flot et d'étendre la submersion.
L’Oued Guir change plusieurs fois son non;après avoir reçu l'Oued Zousfana à Igli, on l'appelle Oued Saoura.
Ce cours d'eau va couler en surface
pour donner naissance à une suite de palmeraies d'importances diverses et à un
chapelet d'oasis dont les principales sont d'amont en aval : Igli, Béni-Abbes,
El Ouata, Kerzaz, Timoudi, Ouled Khoder, El ksabi dans la wilaya de Béchar. Le
fleuve continue dans un mince filet d’eau arrosant au passage une vraie
Oasis ininterrompue
mais étroite, présentant une verdure étrange en ce milieu pré-saharien, et il
se perd dans les sables auprès les Ksour de Touat et continue leur chemin pour
se perdre dans les immensités désertiques du Sahara central
A l’aval d’abadla, le guir se divise en un très
grand nombre de bras d’importance variable,la plupart non pérennes,formant une
sorte de delta interieur.La pente générale y est très faible,les transports
solides sont considérables,faisant disparaître le lit mineur à chaque saison
des crues pendant laquelle le guir change de lit de manière fort capricieuse
dans une plaine qui s’étale sur 30 Km dans sa partie le plus large.