Béchar : Plusieurs opérations pour la protection du patrimoine matériel
Des opérations pour la protection du patrimoine matériel de la wilaya de Béchar ont été réalisées ces dernières années, a-t-on appris de la direction de wilaya de la culture.
Il a été procédé entre 2009 et 2010 au classement, au patrimoine de wilaya, de 30 sites historiques relevant du patrimoine architectural, culturel et industriel, à travers les communes de Taghit, Kenadza, Beni-Abbès, Abadla, Beni-Ounif, Kerzaz, Mougheul, Beni-Yekhlef, El Ouata, Ksabi et Ouled-Khodeir, a-t-on indiqué.
Parmi ces sites, figurent une dizaine de Ksour, les stations de gravures rupestres de Taghit, de Merhouma (daïra de Béni-Abbès) et de Khenag Ettassouir (daïra de Abadla), en plus du centre de traitement et exploitation de houilles à Kenadza, la centrale électrique à charbon de Bechar et un important tronçon de la ligne électrique Morice et Challe, qui traverse les communes de Lahmar et Mougheul au nord de la wilaya.
Le classement de ces sites au patrimoine de wilaya vise, dans une première phase, à les protéger des actes de destructions ou de vandalisme pour qu’ils soient proposés au classement au patrimoine national, a-t-on précisé.
"A ce sujet, un dossier est actuellement en préparation au niveau du service compétent de notre direction pour que ces sites soient classes au patrimoine national", signale le directeur de la culture, M. Abdelkrim Benkihel.
Ces actions, qui s’inscrivent au titre des efforts pour la prise en charge, la protection et la revalorisation du patrimoine matériel, ont suscité l'intérêt des élus locaux et des populations des communes concernées, qui se sont mobilisés à travers plusieurs associations pour la pérennisation de cet héritage et richesse patrimoniales, indique le même responsable.
Dans la wilaya de Béchar, sont recensés actuellement trois sites classés patrimoine national architectural: les ksour de Kenadza, Beni-Abbès et Taghit, édifiés il y a plus de 15 siècles.
Le même responsable a insisté sur la nécessité de poursuivre les travaux de leur restauration pour les mettre définitivement à l’abri des aléas du temps, et ce à travers l’utilisation des nouvelles technologies en la matière.
Il a, en outre, souhaité l’association aux projets de restauration de ces sites des établissements nationaux spécialisés disposant de compétences humaines requises pour ce type de travaux.