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ABADLA  LE GRAND GUIR
20 mars 2010

La réhabilitation du périmètre agricole d'Abadla

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getphotoLe projet de mise en valeur d’Abadla situé à proximité de la Wilaya de Bechar, dans le Sud-ouest Algérien a été conçu par des « experts » américains. Le barrage de Djorf Torba,le plus grand d’Algérie 360 millions de m3 a été construit sur l’Oued Guir ;il alimente le périmètre d’Abadla situé à 80 km delà, conçu selon le mode de la grande exploitation mécanisée à l’américaine :unité de gestion 1000 ha parcelles de 12 hectares minimum, main d’œuvre salariée strictement encadrée ,machines à grand rendement,etc…Seules restent du domaine de travail manuel :l’irrigation et les cultures maraichères. Son histoire récente a vu se succéder, et dans un certaine mesure coexister trois modes d’exploitation qui sont pratiqués dans toute l’Algérie :la petite exploitation familiale à base de travail manuel, la grande exploitation d’Etat mécanisée, employant une main d’œuvre salariée, la coopérative de production.

getphoto Malgré ses installations sont vouées à l’abandon, les canaux s’ensablent et les parcelles sont trop grandes pou un système d’irrigation par submersion, les remontées de sel sont importantes du drainage et personne ne s’est intéressé à la façon dont les cultivateurs d’oasis avaient résolu le problème des vents de sable.les parcelles sont trop grandes et les bandes forestières trop étroites pour jouer efficacement le rôle de brise vents.

Le principe de la grande exploitation mécanisée n’est pas remis en cause même si les résultats sont médiocres.La mise en valeur de la plaine d’Abadla est considérée comme une solution efficace et moderne dans le développement agricole en zone aride, en engendrant des transformations importantes dans le mode de vie de la population et en suscitant des nouvelles formes dans l’organisation sociale de la production et de l’habitat.getphoto Il est en parfaite solution de continuité avec le système traditionnel de cultures de décrue et d’élevage nomade de la région, mais aussi avec l’agriculture maraichère et fruitière, en culture étagée des oasis. Enfin la réhabilitation de périmètre d’Abadla,il faut dès le départ de cette réalisation demande en œuvre des moyens techniques et moderne important qui seul l’état peut assurer ces investissements qui portent souvent sur des grands des travaux d’ingénieries « irrigation, drainage, défrichement et nivellement » à savoir :

le curage du canal détérioré qui nécessite un faucardage et un dévasement complet. La pose des drains secondaires « à la parcelles » est aussi nécessaire au risque de stériliser totalement les sols dans un avenir très proches.

La pratique de l’assolement sur l’ensemble du périmètre est souhaitée. Elle permettrait de drainer une année sur deux des parcelles pour débarrasser de leurs charges en sels. Les volumes d’eau nécessaires au drainage seront déterminer avec les responsables du barrage (ANB).Il permettront d’une manière continue à alimenter le cours vers dayet tiour.

La sauvegarde des sols de l’alcalinisation nécessite la généralisation de la technique d’irrigation au goutte à goutte. Cette technique tout en économisant l’eau minimise l’évaporation et par la même la remontée et les dépôts des sels. Il apparait donc important que ces compagnes de formation des agriculteurs soient organisées par les services agricoles. Elles porteront sur la maintenance des installations, les vérifications et les opérations de changement de goutteurs, l’utilisation des amendements solubles etc… 

 

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