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ABADLA  LE GRAND GUIR
3 septembre 2008

LE FOLKORE " Houbi "

 

         Photo002_076 Les manifestations culturelles organisées au niveau de la région offrent l'opportunité au grand public de découvrir le patrimoine artistique et populaire, à la fois riche et varié, qui témoigne d'une culture intense et vivante qui s'est transmise de génération en génération.

         L’histoire récente de cette région est fortement marquée par sa richesse culturelle, mystique et patrimoniale .Cette richesse est unique et pourtant encore méconnue, elle n’a pas pu se développer et se hisser au niveau des hommes et femmes de culture et d’histoires qui vivent dans cette espace.

          Le folklore de « Houbi » est parfaitement connue dans la région de guir.Sa pureté se révèle depuis des siècles dans des cérémonies  de mariage et de circoncision.La danse de  « Houbi » est la même depuis sa création et garde toujours sa forme initiale.

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29423058   Une haute tradition  présente le symbole des tribus arabes nomades qui sont situés entre les rives de l’Oued Guir.Sémiologiquement « Houbi » veut dire « Jouer » au féminin.Les membres de la troupe sont formés de 3 à 6 groupes.

          Le groupe se varie entre 6 à 10 hommes et 2 à 3 femmes.La troupe est privée  de tous instruments musicaux, ils utilisent seulement les mains et les pieds dans un ordre bien établi et exceptionnel .le chef de la troupe est un poète »chikh » cible les membres présents avec ses poésies de danse appelées « Hmaia ».

         La protection est répétés à plusieurs reprises par les membres des groupes petit à petit.En culminant l’extase,les femmes se mettent en dense.

         Les acclamations par les mains et les battements forts par les pieds s’accentuent et s’accélèrent durant une demi-heure pour que le « Hmaia » protection recommence et la danse reprenne ainsi de suite.

          En outre  les paroles des chants de la troupe sont propre à elle et sont en harmonie avec son environnement géographique, historique et civilisatrice.Seules les jeunes filles et les divorcées participent à la danse.

          En ce qui concerne les  membres de la troupe, chaque homme doit vêtu d’un gandoura, chèche blanc, pantalon et chaussures noirs.Son goundoura est entouré par une ceinture en cuire ou il s’attache l’étui de son Koumia « coteau traditionnel »Il porte un cordon en soie  « Harire » qui le croise auprès de son épaule.

          La femme danseuse doit aussi vêtue de son drapé « Izar » de couleur noir ou blanc qui sera attaché par des fibules en argent « Khallalat » et une ceinture en soie « Harire » en mettant sur sa tete et ses épaule un autre voile « Khimar ».Elle porte autour de son cou un collier en ambre « Morjane et Louban ».

          Ses cheveux sont enroulées et tressés avec un fil vert dans un bouclier en argent composé de 06 anneaux « Khosse »,le tout couvert par un foulard rouge « Sebniya » Ayacha : foulard de couleur unique, souvent orné d’un fil fin de paillettes et des boutons décoratifs .elle met des boucles or sur ses oreilles.

     COS2  « L’izar »,c’est une sorte de robe large,sans voile ou avec sans manche suivant les saisons de même que les tuniques composées  d’une chemise  et d’un long pantalon ,ainsi que d’autre robes de  couleurs jaunes ou oranges de cérémonie .

        Le retour de cet habit traditionnel favorise,par conséquent le développement de sa fabrication,il symbolise également un attachement aux us et coutumes ,de même qu’il met en exergue la richesse et la diversité du patrimoine culturel et social local.

   Aujourd’hui cette cérémonie est devenue moins d’importance auprès des jeunes générations ,les coutumes perdent leurs places de choix pour les rituels du mariage et la circoncision .

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