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ABADLA  LE GRAND GUIR
21 septembre 2008

Le périmètre d'Abadla

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        La plaine d’Abadla représente l’exemple de mise en valeur  intégrée d’une zone aride dans le Sud Ouest de l'Algerie.Il faut dès le départ avoir que cette réalisation a mis en œuvre des moyens techniques à une infrastructure hydraulique moderne sur un terroir cultivé selon des méthodes séculaires par une population agropastorale.

          Le perimètre(7400 Ha) qui s'attire sur 30 Km,le long de l'ancien lit de l'Oued,a entre 2 à 4 km de large sauf dans sa partie sud ou il éclate et atteint 8 km de large.iIl est aménagé sur une superficie de 7600 Ha ense décomposant de 06 zones,29 secteurs,143 quartiers et par plusieurs parcelles.

          Les parcelles de la plaine sont protégés par des brises vents et s'étendent sur une distance de 360 Km.Les pistes de parcours sont au totale de:412 Km dont 130Km "principales"et 282 Km "secondaires et tertiaires".

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           Par contre l'amenagement s’est traduit par plusieurs transformations survenant à la suite des ruptures des équilibres traditionnels.Cette ruptures a été imposée autant par les conditions climatiques que par les conditions historiques et sociaux économiques

           Cette activité agricole est associé à la création de plusieurs infrastuctures tels que l'étable qui contient une capacité de 100 betes,une bergerie qui abrite 200 chèvres espagnioles,pépinière de s2400055l'O.NT.F,CAPCS,I.T.D.A.S " ex INRA",station de traitement des eaux et d'autres équipements administratifs et sociaux.

            Les vents sont coupés par des rideaux d'arbres de 100 mères à 100 mètres.Tous les 200 mètres ,ils sont doublés.Une double ceinture d'arbres encerclait le périmètre.Ces coupes-vent protégeaient en partie les cultures contre le sable dont l'envasion rapide sera imposé,malgré tout des travaux sont incessants de deblaiment.

            Par contre le casuarina et le reseau paraissaient le mieux adaptés,ils arrivaient à se développer correctement dans un temps réduit. L'ensemble cultures- arbres constituent une zone humide et avec le berge des lacs artificiels du djorf torba et du barrage de reprise créait un micro climat.

            photo_0071L'irrigation se fait à partir du barrage de reprise situe à 40 Km en amont du grand barrage de djorf torba qui contient une capacité de stockage de 650.000 m3.

            De ce second barrage partent deux larges canaux d'irrigation,bétonnés à ciel ouvert qui se  ramifieront en canaux secondaires puis en canalisation souterraines avec des prises de cinquante en cinquante.Ces derniers sont munis d'ouvertures calibrées assurant une réparatition équitable de l'eau aux différentes zones du perimètre.Ces canaux s'tendent sur des centaines de kilomètres.

            s2400050Le système d'irrigation est de type gravitaire et le débits sont estimés en fonction du nombre des parcelles,afin que chaque exploitant recoive la quantitée d'eau qui lui revient du droit.

            Le canal magistral de l'Ouest a pour longueur 19 Km ,irriguant une superficie de 4520 Ha du culture intensive et extensive.

            Le canal magistral de l'Est a pour longueur 10 Km,irriguant une superficie de 880 Ha de culture intensive.

            Les terrres qui ont été mis en culture en été 1973 ou ils dèja porté des résultat favorable.La récolte consistait la première en sorgho et de mais puis la seconde d'orge,de blé mexicain ou de féveroles sur les terrains le plus sableux.

            Le perimètres est borné par par des contraintes de climats,des difficultés locales sues aux reliefs et de disponibilité d'eau ainsi que d'ordre humain et économique cernent le développement de ce projet.

             Plusieurs Entreprises étatiques ont assurer la gestion du périmètre et ont finalement dissoutes.Ces Entreprises manquaient d'exprience et il ne disposaient pas de l'autonomie,étant donnée que le manegement de ces Entreprises est assisté et soutenu par des tutelles dans l'ensembles des décisions.IL y a lieu de souligner que le manegement de ces Entreprises se manifestait faiblement aux axes de dévoloppement d'activités nouvelles d'organisations.

            DSC04582 Durant les decennies 1981-1991,le barrage de djorf torba s'est trouvé à sec,la plaine d' Abadla est confrontée à une secheresse durable qui a provoqué la disparition de plusieurs récoltes et de bétail ainsi que des ressources matériels et humaines au niveau du périmètre.Cette sécheresse a jouée un role très important dans son appauvrissement et son marginalement.

             Les années sèches qui s'étalent sur plusieurs années ont poussées les exploitants sans ressources exterieures à abondonner leurs terres agricoles et chercher d'autres activités ailleurs.

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              Les divers manières de dégradations du sol du périmètre sont l'érosion de la terre superficielle,salinisation du sol,destructuration (appauvrissement en matière organique,tassementeffritement etc....) et perte de fertilité chimique.Prés de 40% des sols cultivés dans le périmètres soint concernées par ce problème.La plupart des parcelles sont fortement touchées par cette dévastation.

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               Le gaspiage d'une grande quantité d'eau et l'immersion complète des parcelles ont causé une baise de production pour certaines cultures.

               Le problème de drainage des sols et l'utilisation d'eaux de surface comme de profondeur assez fortement chargées en sel dissous entrainent de graves problèmes de détériration des sols qui ont menacé la production du périmètre.

               Cependant le souci de la durabilité de ce système de production,en particulier la conservation patrimoniale des solsq et de ressources en eau,n'ont été jusqu'ici une préocupation majeure pour l'ensemble des intervenans dans le secteur.En effet,des dégradations par endroit sont déjà apprues telles que le défrichements massifs de tamarix,des chutes de matières organiques des sols,une multiplicité des agents pathogènes et une infestation qui a élevée des sols par des nématodes et de champignons,un épuisement de la nappe phréatique.De meme les traitements des sols par des pesticides contre les nématodes et les champignions affectent négativement la vie microbienne des sols.

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